Sélection du message

Un dialogue de solidarité

dimanche 2 juillet 2017

Centre Pompidou - 40 ans


Reproduction sur le parvis du Centre Pompidou d'une oeuvre de 1971, 
exposition Hervé Fischer et l'art sociologique, juin-septembre 2017
photo Bruno Guglielminetti.

dimanche 16 avril 2017

Un cruzado contra el poder del algoritmo

Hace un tiempo que titilan en el flujo de Twitter. Nada demasiado sofisticado: imágenes digitalizadas, algunas abstractas, otras figurativas, atravesadas por inscripciones en al menos tres idiomas: "Conciencia aumentada", "Ayudemos y respaldemos a los refugiados", "Ética planetaria", "Tweetart planetario". En Instagram, la secuencia es similar. Englobadas bajo la consigna "Artpostal", reproducciones de obras en acrílico seguidas de escuetas explicaciones (siempre vinculando la ilustración con el universo de la nube digital o la conciencia tecnológica global) en francés, alemán, inglés y, a juzgar por los ideogramas, chino o japonés.
Ambas cuentas pertenecen al artista y filósofo franco-canadiense Hervé Fischer (http://www.hervefischer.net/cv_es.php), y son la expresión más reciente de su búsqueda estética e intelectual. No están exentas de ingenuidad: al menos, ésa es la sensación cuando, desde este rincón del planeta, uno mira el sin duda bienintencionado tuit donde, enmarcada en trazos circulares celeste y azules, asoma la consigna: "Gracias por retuitear y participar en esta campaña planetaria por el respeto a las poblaciones vulnerables".
Con todo, la apuesta de Fischer tiene su atractivo. Y no sólo por el juego -en clave digital, "instagramera" y "tuitera"- con la tradición del arte postal, esa experiencia anclada en la historia de las vanguardias y basada en la experimentación y la ruptura con los medios convencionales de exhibición y circulación de las obras de arte.

Fischer, que ante todo es un teórico, traduce, desde un lugar más bien lúdico o expresivo, algunas líneas de su pensamiento; por sobre todo, la convicción de que el mundo hipertecnológico es heredero de la búsqueda renacentista y que es a nosotros, herederos de ese legado, a quienes nos toca la urgente obligación de volver a dotar de sentido aquella vieja palabra, el humanismo. Hombre formado entre libros (estudió con Raymond Aron) y autor de libros (entre otros, CiberPrometeo y El choque digital, ambos editados por Eduntref), intenta traducir al código escueto de Twitter algunas de sus obsesiones: "Hiperhumanismo para más humanismo"; "El progreso no está programado: es una voluntad humana"; "De la soledad individual a la solidaridad planetaria: la meta de la divergencia ética". Su batalla es contra las imposiciones del algoritmo y el impulso de ciertas utopías tecnocientíficas crecidas en el terreno abandonado por las perimidas utopías políticas. "Prefiero pensar en el mito del hombre como creador de su entorno, como ser responsable y libre", expresó hace unos años en este mismo diario. Y sigue en esa línea.

jeudi 30 mars 2017

art on air



#conscienceaugmentee planétaire grâce aux réseaux sociaux et hyperliens numériques

tweet colibris


tweets de vision


tweet casquette


tweet épanoui


tweet plume au vent


tweets dialogue


clavier à tweets


tweet café


tweet avion



tweet sur planche à roulettes


tweet oiseau


tweet effervescent


tweet avion


tweets bulles


ballon tweet


populations vulnérables


tweetart planétaire


samedi 25 février 2017

Au secours des réfugiés les plus vulnérables

Le Devoir, Montréal, samedi 25 février 2017

Une poignée de Québécois n'ont pas reculé devant le défi


Champions du parrainage privé au pays, les Québécois ont accueilli de cette façon pas moins de 5500 réfugiés syriens depuis la fin 2015. Dans certains cas — encore trop rares —, la générosité dépasse les frontières du coeur, et des familles représentant un plus lourd fardeau sont choisies dans le lot.

Couché sur un lit d’hôpital montréalais, Kerem Ramadan ne peut ni marcher, ni parler, ni manger, ni respirer sans aide. Mais malgré sa maladie, ce petit Syrien de 8 ans a de beaux grands yeux qui lui permettent de dévorer le paysage, par-delà la fenêtre. Réfugié en Turquie avec ses parents, son frère et sa soeur, Kerem a vu son état se détériorer, ce qui a précipité sa venue au pays. Sa famille en est consciente : il a été en quelque sorte un passeport pour le Canada.

Encore faut-il qu’il y ait à l’autre bout des gens prêts à les accueillir. Des gens qui ont ouvert tout grand leur coeur en acceptant de parrainer une famille avec d’immenses besoins, que le jargon gouvernemental qualifierait de « fardeau excessif ».

« Si nous, on ne pouvait pas les aider, qui allait pouvoir le faire ? » lance Elizabeth Hunter, qui s’est rapidement laissé convaincre de parrainer la famille du petit Kerem. Pour elle, il n’était pas question de faire du « shopping » et de choisir les réfugiés qu’elle allait parrainer avec son groupe d’amis. L’expérience allait être totale, vécue avec tous les défis qu’elle pourrait comporter.

Pourtant, dans le bureau de Sylvain Thibault, responsable du volet parrainage à la Table de concertation des organismes au service des réfugiés ou immigrants (TCRI), des dossiers comme ceux de la famille Ramadan peuvent demeurer un certain temps dans la pile. Plusieurs parrains potentiels sont parfois rebutés par le fardeau que représente le parrainage de réfugiés ayant des problèmes apparents.

Les groupes de parrainage veulent plutôt la « petite famille parfaite », sans vulnérabilité apparente, admet M. Thibault. « Quand je leur demande s’ils seraient prêts à parrainer une famille qui a des défis particuliers, comme l’autisme ou des handicaps, ils me disent que ça demande plus de réflexion », souligne-t-il. Loin de lui l’idée de leur en vouloir de ne pas pousser plus loin leur — déjà très grande — générosité. L’État ne leur fournit aucune aide financière, après tout. « Je comprends et je respecte à 100 % leur décision. »

Dans la foulée de l’accueil de Syriens, sur une centaine de dossiers de familles vulnérables — monoparentales, avec personnes malades, etc. — reçus par la TCRI, ceux ayant trouvé preneur se comptent sur les doigts d’une main. Le gouvernement n’a toutefois pas de données spécifiques sur le parrainage des cas lourds. « Ce sont surtout des familles avec des enfants en santé qui sont parrainées. Elles pourraient avoir des séquelles psychologiques ou des traumatismes liés à la guerre, mais ce ne sont pas des fardeaux excessifs », constate Jonathan Lavallée, porte-parole du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI). Et contrairement aux parrainages publics, où l’État doit choisir dans la liste du Haut-commissariat aux réfugiés, qui donne la priorité aux plus vulnérables, les parrainages privés ont le champ libre.

Le facteur « vulnérabilité »

Avec 5500 réfugiés parrainés au privé depuis la fin 2015, le Québec demeure unique au pays. C’est la province qui, de loin, compte le plus grand nombre de ce type de parrainage. Parmi eux, le groupe qui parraine les Ramadan, qui a justement fait le saut en raison de ce facteur de « vulnérabilité ». « Ce n’était pas correct de pénaliser quelqu’un parce qu’il a de grands besoins. Ça aurait été chercher la facilité, pour nous, que d’aller avec un cas moins prenant. C’était comme tricher un peu dans notre bonne action », soutient Malek Batal, professeur à l’Université de Montréal et l’un des leaders du groupe. « Pour tout dire, il y a eu certaines réticences exprimées. Les membres de notre groupe se demandaient dans quoi on s’embarquait. […] Mais on se disait en même temps que, si on voulait aider quelqu’un qui est réellement dans le besoin, il valait mieux aider une famille qui n’allait pas pouvoir s’en sortir sans nous. » Et sachant qu’un groupe de parrains s’était désisté du cas Ramadan, « on a senti qu’il y avait urgence de corriger cette injustice », ajoute M. Batal.

Au sein de son groupe d’amis, Danielle Gauthier a eu la même réflexion au moment de déposer, au début de l’été, une demande de parrainage pour accueillir les Abdulhamid. « On savait que, pour eux, ça allait être difficile de trouver des parrains, et on ne voyait pas pourquoi ces gens-là seraient abandonnés. Ce sont des humains et ils méritent autant que tous les autres qu’on s’occupe d’eux », a expliqué cette médecin à la retraite. Car les Abdulhamid possèdent plusieurs facteurs de vulnérabilité : il s’agit d’une famille kurde, pauvre, composée de parents qui n’ont pas de jeunes enfants, mais plutôt deux filles aveugles à l’aube de la trentaine, qui n’ont jamais été scolarisées et ne lisent pas le braille. « Dans ce cas-ci, ça risque d’être plus difficile pour eux d’apprendre la langue et de s’intégrer », constate Mme Gauthier.

Avoir les moyens

Devant cette réalité, leur élan de solidarité prend tout son sens. D’autant que son groupe, pour la plupart des professionnels retraités, a les ressources et la capacité d’aider. « On est des gens qui ont plus de moyens que d’autres », dit-elle. « Et comme on est plusieurs dans le domaine de la santé, on s’est dit que, à défaut de parler leur langue, on pourra au moins les accompagner dans leurs démarches médicales. »

Ce savoir médical a d’ailleurs été utile pour comprendre le rapport d’ophtalmologie des deux jeunes femmes, dont le problème pourrait être réglé par une greffe de cornée. « Mais on est réalistes. Il n’y aura pas de miracle en arrivant ici », croit Danielle Gauthier. « Mais si jamais on pouvait les aider un peu, rien que ça, ça serait extraordinaire. »

Dans le cas du petit Kerem, tout l’argent du monde ne saurait lui redonner la santé. Maintenant qu’il reçoit de bons soins au Canada, son sort est entre les mains de Dieu, croit sa famille, qui mesure ses progrès aux sourires. Et depuis quelque temps, lorsqu’on le met sur le côté ou lui chatouille les pieds, il esquisse de petits rictus à faire fondre la neige.

Ne manquez pas le film LION


Ne manquez pas le film « Lion », réalisé par Garth Davis, qui relate l’histoire vraie de Saroo, petit garçon de 5 ans, qui perdu dans un train en route pour Calcutta...

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peinture acrylique sur toile, 2016 - interactive avec l'app scanner

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